Sommaire :
- Partir de l’aéroport d’Incheon
- Voyager avec Zipair
- Atterrir à l’aéroport de Narita
Partir de l’aéroport d’Incheon
L’arrivée à l’aéroport est tôt. Trop tôt. La navette 6004 faisant la liaison entre l’hôtel et le terminal n’a que peu d’horaires et notre planning ne nous laisse pas le choix : le départ sera à 5:38 du matin…
Cette solution est toutefois très confortable. L’arrêt de bus est situé en face de l’hôtel, ce qui évite de tirer les valises jusqu’au métro. Le trajet coûte 16,000₩ et dure environ 1h38. Deux arrêts sont possibles : le Terminal 1 et le Terminal 2.
Nous arrivons au T2 vers 7:10 et prenons le temps de déjeuner. Le vol de mes parents est plus tôt que le mien, et donc l’heure d’ouverture des comptoirs d’enregistrement est différente. Ils partent donc à la sécurité avant moi, tandis que je patiente jusqu’à 9:55…
Au guichet, on contrôle mon passeport et l’application MySOS. Celle-ci affiche un écran bleu, ce qui me dispense du test à l’arrivée. Ma valise en soute est enregistrée et je me dirige après cinq minutes d’attente vers la sécurité.
RAS a ce niveau là, tout va assez vite ! Juste avant d’accéder aux portes, il faut passer par les bornes automatiques de contrôle : on scanne son passeport, montre son visage et relève une empreinte digitale. C’est terminé en quelques minutes et je rejoins finalement mes parents à leur porte d’embarquement. Je vais leur dire au revoir pour un an…
Le départ pour Narita s’effectue à une porte lointaine qui nécessite de prendre le shuffle. Le retour en arrière est impossible alors il faut s’assurer de ne pas se tromper ! Le shuffle est rapide et s’arrête en quelques minutes à la station voulue. Cet espace est désert comparé au Terminal 1 !
À la porte, quelques personnes attendent. Nous ne sommes pas très nombreux, peut être une quarantaine ?
Dans l’avion, l’équipage distribue en cours de vol deux documents à compléter : la déclaration aux douanes et une carte de débarquement. Les éléments importants à préparer sont le numéro de passeport et l’adresse du logement au Japon. Le reste est facile à compléter. Attention cependant car le document est en anglais (ou japonais) !
Note : Avant de partir, j’ai fait la déclaration de mes médicaments (un an de prescription de pilule) : le Yunyu Kakuninsho (ancien Yakkan Shōmei). Il s’agit d’un document à remplir en détaillant le ou les médicaments que l’on souhaite emmener avec soi (si le traitement dépasse un mois). Il contient en autres la description du médicament, la posologie, la durée, le manufacturier, etc. Une fois accepté et tamponné, ce document est à présenter à l’arrivée au Japon. Vous pouvez trouver plus de renseignements en consultant les sites gouvernementaux.
Voyager avec Zipair
C’est la première fois que je prends cette compagnie d’avion. ZipAir est une ligne japonaise low-cost qui propose des tarifs intéressants. Il faut toutefois ajouter des options pour les bagages, en faisant bien attention aux limites de poids autorisées. Pour ma part, personne n’a contrôlé le poids de mes deux bagages à main. Ma valise en soute, quant à elle, pesait 22,5kg pour 23kg maximum ! Ouf !
L’option que j’ai prise incluait également un repas qui était très sommaire. C’est le point le moins bien que j’ai relevé. Pour le reste, le vol était agréable, l’équipage à l’écoute et les installations pratiques (WiFi à bord, toilettes propres…). Petite remarques sur le confort des sièges qui reste sommaire. Si les appuis têtes peuvent se régler (pratique pour dormir), le dossier est très raide et ma donné des douleurs au dos… Heureusement que le vol était court !
Pas de bol pour moi, le ciel est couvert de nuage en arrivant au Japon ! C’est littéralement une mer de coton qui s’étend sous nos ailes de métal.
Atterrir à l’aéroport de Narita
À l’arrivée, tout va très vite. Le personnel est posté tous les quelques mètres pour nous indiquer la procédure : ouvrir l’application MySOS et présenter son écran. Le mien est bleu, car j’ai soumis mon certificat de vaccination complet. Pour accéder au QR code, il faut internet. Impossible de me connecter au WiFi local, mais les agents sont préparés : on me fais scanner un autre QR code pour capter un réseau sécurisé. Ça fonctionne !
En fonction de la couleur (rouge, jaune, vert ou bleu), les passagers sont orienté d’un côté ou de l’autre. On me remet un papier bleu, je passe à un petit guichet où je scanne mon QR code présent sur l’application et voilà ! C’est terminé ! Ça n’aurait duré qu’une dizaine de minutes maximum.
Ensuite, c’est l’immigration. Il n’y a pratiquement personne du côté des passeports étrangers. Je donne mon passeport avec mon visa à l’agent. On prend mes empreintes et une photo de ma tête (pas très flatteuse car je suis dégoulinante de sueur, entre la marche et la rapidité des démarches). Puis en quelques minutes, j’obtiens ma carte de résident temporaire ! Je n’en reviens pas, je suis officiellement au Japon !
Après avoir récupéré ma valise, je me rends à la douane où je remets le papier remplit dans l’avion. L’agent est sympathique. Il me demande mon aéroport de départ (Incheon), et si c’est un transit. Je réponds que j’étais en vacances là-bas. Puis j’ai le feu vert! « That’s it? » (C’est tout?), je demande. Oui, c’est tout bon.
Le Terminal d’arrivée est petit. Je repère tout de suite l’endroit où déposer ma valise. J’ai choisi de faire envoyer mon plus gros bagage via transporteur pour ne pas galérer dans les transports. C’est très facile ! Je remplis un papier avec l’adresse et mon nom. On pèse ma valise et je paie ! Elle sera livrée le lendemain.
Je choisi ensuite de faire l’impasse sur la carte SIM. Je prendrais un forfait plus tard. Après avoir retiré de l’argent, je descends au sous-sol, direction la ligne JR. Les machines de cartes Suica sont difficiles à trouver. En quelques minutes, j’obtiens ma carte. Comme je peux aussi payer dans les kombinis, je charge 10 000¥ (70€).
J’avais repéré par avance la ligne menant à mon hôtel. Pour faire au plus simple, j’ai préféré prendre une ligne directe, quitte à marcher 10min. Le Keisei SkyAcess met environ une heure pour arriver à la station d’Asakusa.
L’hôtel fait partie d’une grande chaîne : APA Hotels. L’accueil se fait en anglais : on m’accompagne à récupérer ma carte et payer. J’avais fais ma réservation par le site de Booking.com. Ma chambre est au premier étage (2e étage au Japon). Elle est toute petit mais ça me suffit largement ! Le seul bémol est que la fenêtre ne s’ouvre pas… c’est une issue de secours. Et en plus, elle est opaque… Mais je vais enfin pouvoir me poser !
Bon, c’est à peu près tout pour cette journée mouvementée. Je suis finalement au Japon, un peu fatiguée mais extatique ! J’ai hâte que demain arrive !
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