Le 22 octobre, c’est le Kurama no hi matsuri, l’un des principaux festivals du Japon.
Je rejoins un couple de pvtistes rencontré à Tokyo pour passer la journée dans la région de Kurama, au nord de Kyoto.
Premier arrêt, le jardin Hakuryū-en. Situé sur la ligne Eizan, ce lieu tranquille est ouvert seulement au printemps et à l’automne, sur réservation. L’entrée est un peu chère (1600¥) mais le lieu est magnifique et paisible.
L’entrée se fait sur réservation car pour protéger le lieu, seulement 100 personnes maximum sont admises par jour. Pour notre part, nous étions peu nombreux ce jour-là.
Si vous êtes photographe, c’est un bel endroit pour se faire plaisir. La particularité du jardin est sa mousse luxuriante qui recouvre le sol. Il est interdit de marcher dessus mais des chemins en pierre ont été aménagés spécialement pour.
Nous avons ensuite reprit le train puis le bus pour atteindre Kifune. Le village est réellement constitué de restaurants de type kosatei. Les prix sont donc assez élevés. Seul le Café Kibune propose des plats et boissons pour les plus petites bourses. Il est possible d’y manger en intérieur ou en extérieur, sur l’espace aménagé au-dessus de la rivière.
Le chemin de la randonnée qui part vers Kurama est facile à trouver. Un droit d’entrée de 400¥ est à payer avant de s’engager sur le chemin montagneux. La montée est assez raide mais relativement aménagée par des escaliers.
Plusieurs points d’intérêts, comme des temples, sont éparpillés le long du chemin. La randonnée finit sur le temple de Kurama, après environ 2h de marche. Il est possible d’effectuer la randonnée dans le sens inverse !
Au départ de Kifune 
À l’arrivée à Kurama
Nous nous y sommes rendus un samedi et le chemin était assez fréquenté, à la fois par des touristes et par des japonais. Peut-être était-ce dû au festival qui avait lieu le soir à Kurama ?
En arrivant au village, du monde était déjà présent et attendait derrière les barrières et cônes de sécurité mis en place le long de la route. Nous nous sommes posté à un endroit qui nous semblait propice aux photos. Mais après une heure d’attente, les policiers ont commencé à faire circuler les gens plus loin dans le village. Nous n’avons pas trop compris ce qui se passait, puis nous avons nous aussi été obligé de nous déplacer plusieurs fois…
Finalement nous avons trouvé un endroit qui nous permettait de rester et avons pu prendre quelques clichés.
Des enfants ont défilés avec des torches enflammées suivis par les hommes du village, dont les torches pesaient plusieurs dizaines de kilos !
Nous n’avons pas vu la fin du festival, car nous n’avions pas d’indication sur le temps, nous avions marché toute la journée et nous ne voulions pas manquer le train… On nous avait prévenu de ne surtout pas attendre le dernier car beaucoup de monde assisté à ce festival. Et en effet, une queue immense attendait déjà pour repartir ! Nous avons d’ailleurs dû attendre le train suivant !
Si le festival n’a lieu qu’une fois par an, il est possible d’effectuer la randonnée entre les deux villages. C’est une belle sortie dans la campagne kyotoïte et facilement accessible !
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